Ostréiculture : les parcs à huîtres sous haute surveillance

Ostréiculture : les parcs à huîtres sous haute surveillance

Une escouade du régiment de cavalerie de la garde républicaine sillonne la côte de Bretteville-sur-Ay (Manche) pour lutter contre les vols d’huîtres.

En ces périodes de fêtes, les huîtres sont une marchandise convoitée. Il y a une dizaine d’années, on notait une recrudescence de vols par grandes quantités. En 2009, les autorités ont réagi en faisant appel à la Garde républicaine pour surveiller les côtes. Mardi 12 décembre, Edmond Aïchoun, le sous-préfet, accompagné du capitaine Benoît Guérin, commandant de la compagnie de gendarmerie de Coutances, du lieutenant Matthieu Desquiret, commandant de la communauté de brigade de Lessay, du maire, Guy Closet, et de Louis Teyssier, président du comité régional de la conchyliculture Normandie mer du Nord, présentait l’escouade du régiment de cavalerie de la Garde républicaine qui sillonne la côte ouest.

L’opération porte ses fruits

Deux patrouilles de quatre cavaliers surveillent les parcs, jour et nuit. « L’État est mobilisé aux côtés de la profession pour assurer la protection des parcs ostréicoles. C’est une opération qui est réalisée depuis plusieurs années et qui a porté ses fruits car nous n’avons plus constaté de vols importants », confiait le sous-préfet.

Cette opération est menée en partenariat avec les communautés de communes qui apportent un soutien logistique et avec le comité régional conchylicole. Quatre gardes sont hébergés par la communauté de communes Côte Ouest Centre Manche, dans les gîtes de mer de Créances et leurs chevaux, au centre équestre de Bolleville. Celle de Coutances Mer et bocage héberge quatre autres gardes et leurs chevaux au centre équestre d’Agon-Coutainville.

 

Pour Louis Teyssier « Cette opération est extrêmement importante. Elle permet de sécuriser nos stocks sur l’estran, qui représentent trois ans de travail. Ce type d’action permet aujourd’hui de faire baisser de façon importante les vols en grandes quantités, souvent liés à des gens qui gravitent autour de la profession. Certains ont été pris la main dans le sac. Cela conforte l’économie locale et pour nous, c’est vital. Cependant, cela reste fragile et l’opération doit être renouvelée tous les as. »

Source Ouest-France – Actualité 

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